Vieux Garçon est né dans la tête d’Helmut (chanteur-fondateur de la Maison Tellier) aka Yannick M. après avoir vu Old Boy, titre d’un stupéfiant film coréen qui l’avait bouleversé et qu’il s’était promis de citer d’une manière ou d’une autre dans un de ses projets artistiques. Vieux Garçon, c’est l’escapade en solitaire, l’école buissonnière d’un dernier communiant, loin de la horde de ses congénères pour le temps d’un concert, d’une tournée, d’une chanson. Vieux Garçon est en train de naître et il veut le faire sous nos yeux, il veut retrouver l’ivresse des sentiers empruntés seul par une nuit d’été, là où la musique l’emmène.
Safia Nolin, figure singulière de la scène artistique contemporaine, incarne une voix politique puissante. Son parcours est celui d’une quête identitaire, une exploration de la différence et de la marginalité. En tant que femme racisée, lesbienne et artistiquement non conforme, elle défie les normes et les attentes sociétales. Son esthétique, à la fois brute et poétique, est une célébration de l’imperfection et de l’authenticité.
Dans son nouvel album, UFO RELIGION, Nolin exprime un sentiment d’aliénation profonde, un désir de s’échapper d’un monde qui ne la reconnaît pas. À travers des mélodies minimalistes et une instrumentation brute, elle livre une œuvre introspective, où se mêlent la mélancolie et l’espoir. La nature, refuge et source d’inspiration, devient un personnage à part entière de cet album, offrant un contrepoint à l’aliénation humaine.
Enregistré dans la nature, cet opus est empreint d’une urgence viscérale. Il témoigne d’un processus de transformation, d’une renaissance artistique. Nolin, telle une chrysalide prête à éclore, se libère de ses chaînes pour s’affirmer pleinement. Sa musique, à la croisée du folk, du grunge et du stoner, est une invitation à un voyage intérieur, un appel à l’authenticité.
Maxime s’applique à écrire des textes nets et imagés mélangeant tendresse et espièglerie qui se fraient un chemin au plus profond de notre oreille grâce à des mélodies percutantes et variées. Il évolue dans un univers musical multicolore, aux reflets tantôt de Cabrel, tantôt de Le Forestier, parfois de James Taylor ou des Cowboys Fringants (mais très peu de Claude François) avec une recherche permanente de l’harmonie entre la note et le verbe.