Adélys
Adélys, on la repère facilement car c’est « la fille en jaune ». C’est un impair jaune qui lui donne un jour l’idée de faire sienne cette couleur qu’elle apprécie. Plus exactement un ciré breton, bien qu’elle soit normande. Look qu’elle partage volontiers avec Greta Thunberg. Et c’est à Montréal qu’elle le trouve, dans un de ces ailleurs qu’elle apprécie, on y reviendra. Le jaune contraste à merveille avec le gris de la ville, et sied bien au nom qu’elle s’est choisie en partant de son prénom Adélaïde : Adélys, « lumière noble » en norvégien. Le Grand Nord aussi, elle apprécie, on y reviendra également.
Adélys la fille en jaune, on la repère facilement, mais pas seulement pour ça. Son énergie est communicative et sa façon d’occuper la scène ne laisse pas indifférent. D’ailleurs elle s’y est d’abord projetée de façon un peu différente. Dès l’enfance, avec un père artiste (le pianiste de jazz Eric Prud’homme, parti trop tôt), elle fréquente logiquement le conservatoire, celui d’Evreux où elle a grandi, et les scènes de son théâtre dès l’enfance. Mais en effet à seize ans, elle se voit plutôt chanteuse d’opéra…